Nous sommes ce que nous pensons, mais ce sont aussi les personnes qui nous entourent qui nous définissent. Aucun contexte n'est neutre, et peu de situations sont étrangères à l'influence que les autres peuvent avoir sur nous, en fonction de ce qu'ils disent, font ou abandonnent. Ainsi, même si nous aimerions que l'influence soit totalement positive et inspirante, la vérité est que parfois nous ressentons le contraire. Dans la littérature sur la croissance personnelle et dans le monde des phrases positives qui envahissent nos profils sociaux, le message classique ne manque pas : "essayez toujours de vous entourer de personnes qui vous enrichissent", celles qui ne font ressortir que le meilleur de nous. Et pourtant, avouons-le, ce n'est pas toujours possible, pour des raisons très précises.
Nous sommes ce que nous pensons et nous sommes le produit de nos relations sociales.
Nous sommes tous, en partie, le résultat de ceux qui nous ont donné la vie et nous ont éduqués ; nous sommes le produit de nos interactions avec les personnes que nous avons rencontrées à l'école, à l'université, sur le lieu de travail ou dans d'autres contextes sociaux. Il ne nous est pas toujours possible de choisir ces chiffres ; dans la plupart des cas, ils nous sont donnés et, par conséquent, nous sommes parfois obligés de vivre avec ceux que nous n'aimons pas du tout. En ce sens, et bien qu'après tout l'expérience nous ait appris à établir des relations avec ceux qui ne nous mettent pas à l'aise ou ceux qui nous causent de l'angoisse plutôt que du bonheur, le résultat de ces interactions et expériences détermine également qui nous sommes. Par conséquent, ce que nous sommes aujourd'hui, c'est l'ensemble complexe mais magnifique des liens avec chacun des peuples qui ont fait - et font - partie de notre parcours existentiel.
Même les personnes dont nous nous entourons définissent qui nous sommes
Un entrepreneur et auteur renommé de livres sur la motivation, le bonheur et le leadership, dit que chacun de nous est le résultat de la somme des 5 personnes avec lesquelles il passe le plus de temps. Il y a une nuance subtile mais évidente, à savoir que ces personnages avec lesquels nous partageons le plus d'heures de la journée sont notre partenaire, notre famille et nos amis. Parfois, et à cause de nos journées de travail, nous passons plus de temps loin de chez nous. Cela signifie, par exemple, que l'influence des collègues, des patrons et des autres personnes dans l'entreprise définit largement notre humeur. En outre, il y a un autre détail qui a un grand impact sur notre bien-être. Nous sommes ce que nous pensons, avec les personnes que nous aimons le plus. La répartition de notre temps entre de multiples contextes sociaux ne reflète pas toujours notre bien-être. Parfois, nos journées sont une succession complexe de mouvements pour lesquels nous passons de la maison au travail, de la salle de sport aux différents cours, du supermarché aux visites familiales, au temps partagé avec des gens qui le veulent ou non. Tout cela nous amène souvent à accumuler une lourde charge de stress dont nous n'avons pas toujours conscience. Ainsi, l'étude menée par l'École de sciences politiques et l'Université de Singapour indique que bien que le bien-être soit subjectif, nous percevons un plus grand bonheur lorsque nous partageons notre temps avec moins de personnes, pour autant qu'elles soient importantes pour nous et qu'elles nous enrichissent.
Les personnes qui nous entourent nous influencent
C'est un fait. Les gens qui nous entourent nous définissent en quelque sorte parce qu'ils font partie du contexte auquel nous devons nous adapter. Cela se produit souvent au niveau de la famille. Chacun d'entre nous finit par monter les pièces individuelles dans la machine que nos parents ont construite. Nous nous définissons par des devoirs, des conseils donnés ou non, des mots, des silences, ce que nous voyons et aussi les attentes qui naissent en nous. D'autre part, cela peut également se produire au niveau du couple, où nous finissons par intérioriser, presque sans nous en rendre compte, de nombreuses caractéristiques de l'autre personne et vice versa.
Nous avons le contrôle : nous choisissons bien les compagnons de ce voyage qu'est la vie.
Sénèque a dit que la vie est une pièce de théâtre et que ce n'est pas la durée qui compte, mais la façon dont elle est mise en scène. À ce sage message s'en ajoute un autre : dans ce contexte, nous ne sommes pas toujours seuls. Il y a plus d'acteurs dans la représentation de la vie et c'est à nous de décider si nous jouons le rôle de protagonistes ou de figurants. Les personnes dont nous nous entourons déterminent qui nous sommes, nous le savons. Vous ne pouvez pas choisir votre famille, mais vous pouvez décider, le moment venu, avec qui maintenir le contact et avec qui ne pas le faire. Nous ne pouvons même pas éteindre, comme si c'était un jeu vidéo, ces collègues de travail, camarades de classe, voisins ou connaissances inconfortables que nous n'aimons souvent pas.
Nous sommes ce que nous pensons, nous sommes les gens qui nous entourent.
Bien que ces personnes ne puissent être évitées, ce que nous pouvons faire, cependant, c'est apprendre à les gérer, en établissant des limites, en ouvrant des parapluies émotionnels et en empêchant leurs attitudes d'exercer un certain pouvoir sur nous. D'autre part, et c'est là le point le plus important, chacun d'entre nous dispose d'une marge de liberté pour décider qui laisser entrer et qui laisser sortir de sa vie. S'entourer de gens bien n'est pas un art, c'est un besoin. Avoir à ses côtés des personnalités inspirantes, qui nous permettent de faire ressortir le meilleur de nous-mêmes, n'est pas un cadeau, mais un privilège. Nous sommes faits de ce que nous pensons. Gardons cela à l'esprit tous les jours.
La force de la pensée quand elle est positive
Les pensées positives sont également un mouvement pseudo-scientifique du XIXe siècle. Elles sont à l’origine de la loi d’attraction. Les tenants de ce courant de pensée soutiennent qu’en s’appuyant sur l’auto suggestion, l’on peut attirer vers soit tout ce qu’on désire et atteindre le bonheur voire même influencer son destin. Les spécialistes disent que la méthode se baserait sur la lecture de phrase positive et de citations inspirantes, la reformulation des phrases négatives en affirmations positives.
Pensées positives : quelques prérequis
Selon des études menées par l’association canadienne pour la santé mentale (ACSM), un paramètre important lorsqu’on aspire à la positivité est la bonne estime de soi. Cette étude révèle le côté néfaste des pensées positives sur les personnes possédant une faible estime d’elles-mêmes. À l’origine, les personnes avec une faible estime de soi sont des personnes qui s’estiment être capables de rien. A force de s’inculquer des phrases positives qui ne marchent pas, elles penseront que c’est de leur faute et elles s’attaqueront à elles-mêmes. Si vous avez une mauvaise estime de vous-même, pensez à le guérir avant de vouloir être une personne positive.
S’entourer de personnes positives
Le secret des personnes heureuses est qu’elles consomment bien plus de positivité que de négativité. Si les pensées positives et le bonheur sont contagieux, sachez que les pensées négatives le sont aussi. Ce que je dis par-là est très simple. Si vous voulez avoir un esprit positif et y demeurer, entourez-vous de personnes positives. L’homme reçoit plus de 50. 000 pensées aussi bien internes qu’externes par jour. La majorité de ces pensées sont des pensées qui proviennent de l’extérieur. S’il est difficile de gérer le flux de pensées à l’intérieur de vous, cela n’est pas le cas pour le flux de pensées extérieures.
Travailler sur soi pour rester positif
Une fois que vous avez réduit le flux de pensées négatives dans votre entourage, vous pourrez vous concentrer sur le flux de pensées négatives qui provient de l’intérieur. Je vous préviens ce n’est un exercice facile. Imaginez les pensées positives comme des muscles. Plus vous les travaillez et mieux ils se portent. Vous devez donc chercher à vous améliorer chaque jour pour rester positif. Pour arriver à développer et maintenir un état d’esprit positif, il y a plusieurs activités physiques et ludiques que vous pouvez faire. Je vous en donnerai quelques-unes dans cet article. Mais avant, sachez que ce n’est pas en répétant à un porc qu’il peut voler qu’il arrivera à le faire. Cela veut dire que le principe même de la positivité n’est pas de s’auto suggérer des phrases positives vide de sens. Mais plutôt d’utiliser des phrases positives pleines de sens pour agir sur le subconscient. Cela ne devrait plus être nouveau pour vous. Si vos pensées positives s’arrêtent au niveau de la conscience, vous n’aboutirez jamais à un changement durable, il vaut mieux être positif dans son subconscient.
La méditation pour un état d’esprit positif
Si vous mangez bien, vous vous porterez bien. Par contre, si vous mangez mal, ne vous plaignez pas d’être malade. Il en est de même pour le subconscient, plus vous l’alimentez de phrases positives et plus vous serez positif sur le plan physique. Mais, comment nourrir son subconscient ? La méditation est un excellent moyen de communication avec soi. Pour y arriver, vous pourrez pratiquer des activités très simples telles que le yoga, la respiration profonde. Ces activités auront pour objectif de vous aider à atteindre un degré d’harmonie assez élevé pour accéder à votre subconscient de façon consciente.
La programmation mentale positive pour rester positif
Il est possible d’arriver à avoir des pensées positives par les techniques de PNL comme l’hypnose. Je le disais un peu plus haut, ce n’est pas le fait de se répéter des affirmations positives creuses de sens qui opère le changement. Il faut utiliser ces affirmations positives pour agir sur le subconscient. L’hypnose est une méthode radicale qui permettra d’inculquer cette nouvelle valeur à votre subconscient en très peu de temps et sans effort. À côté de l’hypnose, on peut placer La méthode de Coué ou auto suggestion. C’est d’ailleurs cette méthode que les tenants du courant pseudo-scientifique préconisaient. L’auto suggestion est une méthode de programmation mentale qui consiste à implémenter une idée en soi par soi. Par la répétition de suggestions positives, l’individu arrive à se convaincre d’une idée. Elle repose sur le simple fait que les pensées positives deviennent réelles.
Exercices pour développer des affirmations positives
- Transformez les phrases négatives en affirmations positives
Lorsque vous vous surprenez en train de dire une phrase négative, arrêtez-vous tout de suite et transformer la en phrase positive. Très simple n’est-ce pas ?
- Notez tout ce qui se passe de positif dans votre journée.
Dès que vos pieds foulent le sol le matin, commencez à noter dans un coin de votre journal tout ce qui vous arrive de positif.
- Faites le point des choses positives qui vous sont arrivées dans la journée
Après avoir noté tout ce qu’il y a eu de positif dans la journée, avant de dormir, prenez juste cinq minutes de votre temps pour faire un petit bilan. Repérer au moins cinq choses positives dans la journée. Avec le temps, vous atteindrez un nombre élevé et vous vous rendrez compte de la force des pensées positives.
Les techniques pour changer les pensées négatives
Les techniques pour changer les pensées négatives sont assez simples et intuitives.
1. Changez votre langage corporel
Prenez un moment pour observer votre langage corporel. Êtes-vous affalé avec une position fermée? Êtes-vous en train froncer les sourcils? Si vous l’êtes, vous aurez plus de chances de penser négativement. Un certain langage corporel peut dégrader votre image de soi et conduire à un manque de confiance en vous. Asseyez-vous droit d’une manière confiante. Ouvrez votre position et souriez davantage. Corrigez votre langage corporel et vous vous sentirez beaucoup mieux. C’est peut-être ce dont vous avez besoin pour effacer ces pensées négatives.
2. Parlez-en
Parfois, une pensée négative se produit parce que vous avez des problèmes qui ont des solutions faciles. Ce n’est pas bien de garder les choses pour soi. Si vous avez quelque chose à régler, vous devriez en parler avec quelqu’un, qui vous aidera à trouver une solution. Parler peut vous aider à mettre les choses en perspective.
3. Pensez à vous calmer
L’esprit peut facilement s’agiter. Avec tout ce qui se passe autour de votre tête, il peut être difficile de contrôler les pensées qui s’y passent en particulier les pensées négatives. Ralentissez les choses. Il suffit souvent d’une minute d’apaisement ou de méditation. Voyez ceci comme un redémarrage. Videz votre esprit : une fois vidé, vous pouvez le remplir avec quelque chose d’un peu plus positif.
4. Changez le ton de vos pensées
Parfois, la pensée négative est le résultat d’une perspective médiocre. Regardez le point de vue que vous prenez sur les choses qui se passent autour de vous.
5. Soyez créatif
Lorsque des pensées négatives surviennent, cela peut être rentable de laisser libre cours à votre créativité. Trouvez un exutoire créatif pour vos pensées. Écrivez des choses. Dessinez ou peignez quelque chose, même si vous devez utiliser un crayon. L’exploration de vos émotions à travers la créativité agit comme une auto-thérapie et peut améliorer votre humeur.
6. L’activité physique compte également
Comme les pensées surgissent dans l’esprit, il est facile de supposer que c’est là où elles se sont formées. Eh bien, ce n’est que partiellement vrai. Parfois, nos pensées sont un produit de notre environnement. Par exemple, si vous vous entouriez de personnes négatives et d’images négatives. S’éloigner d’un environnement négatif peut aider énormément. Promenez-vous seul, loin de votre atmosphère habituelle.
7. Exprimez de la gratitude pour les choses que vous avez accomplies
Parfois, dans le quotidien, nous ne voyons plus toutes les choses qui vont bien dans notre vie. Si tel est votre cas, vous devez alors vous entraîner de nouveau à vous concentrer sur ces éléments positifs. Notez tout ce pour quoi vous êtes reconnaissant, même pour des éléments insignifiants.
8. Ne prenez plus rien pour acquis
Parfois, les bonnes choses de notre vie sont devant nos yeux et nous ne les voyons toujours pas. Les pensées négatives se forment sans que l’on s’en rende compte : c’est à cause de la force subconsciente de notre esprit. Restez alerte : vous vous sentez déprimé ? Prenez un cahier et écrivez vos pensées négatives. Sont-elles rationnelles ? Comment se sont elles formées ? Essayez de répondre à ces questions et vous aurez déjà parcouru la moitié du chemin. Ensuite mettez en place certaines techniques pour chasser ces pensées et aller de l’avant.