L’histoire du monde
« L’histoire connectée » tente un autre déplacement en écrivant au contraire une histoire locale de la manière dont chaque endroit du monde est travaillé et traversé par la mondialité.
N’importe quelle histoire peut être une histoire mondiale . Mais lorsque l’on parle aujourd’hui de crise du « roman national », il faudrait faire porter l’accent sur « roman » davantage que sur « national ».
La crise de l’identité – on le voit bien aussi du point de vue de la représentation politique, et c’est une banalité de le dire – est d’abord une crise du récit, crise d’une manière linéaire de construire des récits.
Dès lors, la question est : l’historiographie du 20ème siècle a-t-elle été contemporaine des révolutions littéraires de son époque ?
« Ecrire l’histoire » ne signifie pas faire des phrases, mais savoir où on va mettre la caméra. Il y a une orientation, une décision, une action.